[Présentation] Nalya Myltonne

« - Salutations Mesdames et Messieurs, veuillez prendre place aux places 234 et 235 qui se situent à la rangée n°23 sur votre droite. Bonne soirée à vous !
...
- Bien le bonsoir Gente dame, mon collègue ici présent serait enchanté de vous guider vers le balcon. Je vous souhaite une agréable soirée.
...
- Enchanté de vous rencontrer Messire, je vous laisse rejoindre votre place en haut de l'escalier qui se situe sur notre gauche. J'espère que votre place sera à votre goût. Je vous souhaite une bonne soirée en notre compagnie.
…
- Bonsoir Mademoiselle, votre place se… Eh ! Mais qu'est-ce que tu fais là toi ? Ce n'est pas l'entrée des artistes ici, file vite te préparer ! Passe par les loges !
- T'inquiète pas, j'vais y aller ! rétorque tranquillement la jeune fille ».
         Au lieu de faire demi-tour comme tout le monde s'y attend, cette demoiselle descend les gradins et monte sur la scène avec l'intention de rejoindre les coulisses comme cela. La salle devient silencieuse. La jeune femme s'arrête alors, se retourne, et prend la parole avec un sourire gêné :
« - Ne vous inquiétez pas pour moi, je vais parfaitement bien ! »
Une petite fille au premier rang qui ne doit pas avoir plus de huit ans rétorque un
« - T'es qui toi ? »
         Je lui fais signe de me rejoindre sur la scène, je m'accroupis à côté d'elle, et je lui explique en me tournant vers le public afin que tous puissent entendre :
« - Je suis Gymnette et il paraît que j'ai eu dix-sept ans le dix-sept juillet. J'aime bien faire de la gymnastique et encadrer les petites comme toi. Je fais aussi de la musique.
- Pourquoi t'es là ? demande-t-elle
- Et bien… J'ai toujours beaucoup aimé le théâtre, du coup je suis venue faire le spectacle ce soir, pour vous. J'aime aussi beaucoup le rôleplay… Il faudra que tu essayes quand tu seras plus grande ! J'espère juste pour toi que tu ne seras pas comme moi, à tester plusieurs endroits sans jamais vraiment rester car il y a toujours quelque chose qui ne te convient pas ! Allez, retourne avec tes parents Miss, je dois aller me préparer. Tu me reverras sur la scène, mais j'incarnerais un autre personnage !
         La jeune femme file discrètement en coulisse pendant que la petite fille retourne vers ses parents, sous les applaudissements du public.
         Une vingtaine de minutes plus tard, les acteurs commencent leur pièce de théâtre qui relate l'histoire d'une jeune femme dans un Univers un peu particulier, jusqu'à son arrivée dans une région nommée Bedragoth…
         Les spectateurs sont captivés tout au long du spectacle et s’interrogent sur la suite. Survivra-t-elle ? Ne survivra-t-elle pas ? Ils n'en auront jamais la réponse.


         J'espère que ce début t'a plu et que tu regrettes de ne pas avoir été présent à ce spectacle. Non ? Tu t'en fiches ? Comment ça ?! Et bien pour la peine, je vais essayer de te faire craquer, de faire en sorte que tu ailles voir cette pièce de théâtre. Comment ? En te dévoilant une partie de cette jeune femme, une simple humaine, qui s'appelle Nalya Myltonne pardi !

[Cette partie de la candidature n'est pas « exclusive » cher lecteur. J'ai repris le personnage que j'ai déjà joué sur un autre serveur pour ma candidature car j'ai envie de le jouer à nouveau et car ça me permet d'avoir un personnage déjà développé. Le style d'écriture est peut-être différent car ça fait un an que j'ai écrit ce texte. Je ne l'ai pas modifié malgré les nombreuses maladresses dans le style, dans la description, etc, car je ne le souhaite pas, tout simplement. Il convient néanmoins tout à fait à l'univers, c'est pourquoi je me suis permise de le mettre. Tout le reste de la candidature a été concocté pour toi cher lecteur, et uniquement pour toi!]

        Le coq de la ferme adjacente à la demeure n'a même pas terminé de lancer son cri qu'une jeune femme est déjà debout, en train de refaire son lit, si tant est qu'un tas de paille puisse être considéré comme un lit… Cette jeune femme sort ensuite de la pièce pour aller dans une sorte de cuisine, qui n'est meublée que par une modeste table accompagnée d'une petite cheminée toute aussi simple, afin de mettre un tablier qu'elle a l'obligation de garder du matin jusqu'au soir en signe de soumission. Elle va ensuite chercher de l'eau au puits qui se trouve devant la petite demeure. Après avoir réussi à remonter le seau rempli depuis le fond -ce qui n'est pas facile car le puits est en très mauvais état : la chaîne rouillée frotte avec la poulie déformée -, cette femme retourne dans la salle faisant office de cuisine et fait chauffer l'eau sur le feu.
         Lorsque le patron de la petite maisonnette arrive, la jeune femme se met instantanément à genoux et baisse les yeux. L'homme, après avoir contemplé la jeune femme d'un œil malveillant, se lave rapidement avec l'eau bouillante dans un recoin de la pièce près de la cheminée alors que la jeune femme ne s'est pas relevée et a toujours les yeux rivés au sol. L'homme prend ensuite un peu de nourriture dans un placard qui est fermé à clef, clef qu'il est bien entendu le seul à posséder. Après s'être rempli l'estomac, l'homme adresse la parole pour la première fois de la journée à la femme, non sans oublier d'utiliser un ton très sec que la plupart utilisent habituellement pour les animaux :
« Lève toi Ymille. »
          La femme se lève sans autre forme de procès et va vaquer aux tâches quotidiennes jusqu'au repas de midi, pour lequel elle aura le droit à un peu de nourriture. Il faudra à nouveau qu'elle réitère ses efforts jusqu'au soir, sans broncher, pour avoir à nouveau le droit à un petit quelque chose. De plus, il ne faut pas que cette femme oublie de redoubler d'efforts le soir pour faire plaisir à son maître si elle souhaite pouvoir manger le lendemain. Il est en effet très fréquent que le maître « oublie » de la nourrir…

         Et non cher lecteur, ce texte ne concerne pas que Nalya ! Il y a d'autres personnages dans la pièce de théâtre. Je vais t'expliquer le lien entre Ymille et Nalya pour que tu ne sois pas perdu : Ymille est la jeune femme qui a pris le poste, si on peut appeler ça comme ça, de Nalya suite à son départ. Le quotidien qui a été narré ici est donc le même que celui que Nalya a vécu… à une grosse exception près : notre jeune femme étant plus jeune à l'époque que la femme du récit ci-dessus, l'homme ne la faisait pas travailler l'après-midi : il la laissait faire ce qu'elle souhaitait -tant que cela se faisait loin de chez lui - pendant qu'il recevait des femmes dans sa demeure.
Pendant ce temps libre, Nalya rejoignait un bon ami qui était aussi son voisin, Pétrus. Étant donné que je suis de bonne humeur, je vais te donner un aperçu de cette partie de la vie de Nalya également, même si on le voit dans la pièce de théâtre !


         « - Bonjour Dame Liano !
- Bonjour Nalya, comment vas-tu ? As-tu bien mangé ?
- Ça va bien, la routine quoi… Sinon, comme d'habitude, mon maître m'a donné une petite carotte ce qui est déjà beaucoup de sa part, mais je vous cache pas que ça ne cale pas beaucoup...
- Va t'installer à la table dehors, je t'apporte un peu à manger.
- Mais, je ne…
- Chut, pas de ça avec moi, on ne va pas recommencer la longue discussion qu'on a eu la dernière fois. Je t'accepte ici à condition que tu respectes mes règles, c'est à dire que tu dises la vérité et que tu ne refuses pas ce que l'on t'offre.
- Bien madame. »
         Nalya va s'installer sur la table à l'extérieure de la demeure – table qu'elle connaît plutôt bien grâce à tous les repas que ses voisins lui ont offerts -, non sans afficher une mine boudeuse à cause de la condition que Dame Liano a posée.
         Quelques minutes plus tard, Pétrus, un jeune homme qui doit avoir une dizaine d'années -tout comme Nalya- s'installe à la table de sa très bonne amie. Il questionne immédiatement cette dernière sur son état. La réponse qu'il obtient est identique à celle qu'il a toujours eu : « Je vais très bien, merci de t'inquiéter pour moi, mais ce n'est pas la peine. »
         Comme d'habitude, Pétrus demande à Nalya d'enlever sa tunique. En effet, il préfère ne pas se fier aux paroles de la jeune fille, car il ne la connaît que trop bien : elle ne dit jamais que quelque chose ne va pas. Nalya n'a jamais aimé les moments où un homme lui demande de retirer sa tunique, car si c'est de la part de son maître ou de ses amis, elle reçoit des coups de fouet, si ce n'est pire. Elle a cependant appris à obéir, et obtempère immédiatement.
         Après avoir paniqué quelques minutes, temps qu'il faut à son maître pour préparer les instrument de torture, elle entend une voix lointaine lui dire de remettre sa tunique. C'est la voix de Pétrus, qui voulait juste vérifier qu'il n'y avait pas de nouvelles marques de fouet sur le dos de la jeune fille. Nalya sort de son état de transe. Même si elle sait très bien qu'elle est en sécurité quand elle vient ici et que Pétrus lui demande toujours d'enlever son haut pour la seule raison de vérifier son état afin d'éventuellement pouvoir la soigner, la jeune fille ne peut s'empêcher de paniquer : c'est devenu un réflexe pour elle dans ce genre de situations.
         Pétrus essaye de rassurer Nalya comme il peut, tout en ne s'approchant pas d'elle étant donné qu'il connaît sa haine du contact physique, conséquence des tortures du maître de la jeune fille. Le seul moment où il doit la toucher physiquement, c'est lorsqu'il soigne ses blessures. Mais même à ce moment là, il ne souhaite pas traumatiser Nalya : il l'endort donc avant. La jeune fille sait très bien que Pétrus fait ça, mais elle lui fait totalement confiance.
          Dame Liano, la mère de Pétrus, apporte un bon repas à Nalya : sur le plat que la gracieuse femme pose sur la table, il y a de tout, et en quantité : des carottes, des tomates, des pommes de terre, des pêches, du raisin, et même du pain ! Ce repas est végétarien, tout comme la famille Liano. Suite à tous les repas passés dans cette demeure, Nalya a pris l'habitude de ne pas manger de viande. Elle ne refusera pas d'en manger si on ne lui propose que ça, mais elle le mangera à contre cœur. La jeune fille ne peut s'empêcher de se mettre à genoux devant la femme et de baisser le regard, dans le but de la remercier. Dame Liano connaît les habitudes du maître de Nalya. Elle demande alors à cette dernière de se relever, de la manière la plus gentille et la plus courtoise qu'il soit. La jeune fille met quelques secondes avant de comprendre que c'est à elle que l'on s'adresse si gentiment, comme à chaque fois qu'elle vient ici. Elle se relève donc avant de se fondre en remerciements. Quelques minutes plus tard, Dame Liano réussit enfin à faire comprendre à Nalya qu'elle accepte ses remerciements et qu'elle n'en a pas besoin de plus. La jeune fille commence donc à déguster son repas en prenant bien le temps de remercier Dame Liano entre chaque bouchée. Elle continue ce petit manège jusqu'à être rassasiée. Pendant ce temps, Pétrus la contemple.
          Une fois le plat presque entièrement vidé et Nalya complètement rassasiée, Pétrus l'emmène plus ou moins de force – pour que la jeune fille n'ait pas l'idée de faire la vaisselle – jusqu'à l'étable de leur ferme. Comme à leur habitude, les deux jeunes vont passer l'après-midi entier dans ce lieu, qui paraît féerique à Nalya. Au cours de tous ces après-midis, Pétrus a le plaisir de pouvoir apprendre à Nalya, une jeune fille qui comprend très vite, tout ce qui touche au soin des animaux - réguliers ou occasionnels -, à monter à cheval, ou encore à tirer à l'arc. Le jeune homme constate que Nalya se débrouille très bien avec tout ce qui demande une très bonne précision, et qu'elle a un très bon contact avec les animaux. Pétrus a également eu l'occasion d'apprendre à Nalya à s'occuper des champs. En effet, dans la famille Liano, on ne tue pas les animaux. Le revenu de la famille provient donc des immenses champs entourant la ferme.
          Après un après-midi de plus que Nalya a passé dans la demeure de ses voisins, elle remercie la famille – en se mettant à genoux, le regard au sol – une dernière fois avant de rentrer chez elle, à contrecœur. A peine rentrée, Nalya sait ce qu'elle doit faire : elle enfile le tablier et se met à préparer le repas, tout en ignorant les cris provenant de la chambre de son maître, chambre dans laquelle elle devra redoubler d'efforts le soir même si elle préfère retourner chez ses voisins le lendemain, plutôt que de rester à genoux dans un placard fermé à double tours...

[/fin de la partie de la candidature non exclusive]

         Ca y est, mes efforts ont payé, tu as envie d'aller voir la pièce de théâtre ? « Mouais » ?! Comment ça « mouais » ? Ah, tu n'es pas sûr que cette pièce soit de ton style, d'accord ! Vu que je ne sais pas si tu parles du style physique ou psychique de Nalya, je vais te donner une petite description de chaque, afin que tu puisses te faire ton avis ! Commençons par la description physique.

         Si tu aperçois une silhouette de taille et de corpulence moyenne qui s'avère être une femme d'une vingtaine d'années à l'air enfantin, il y a de grandes chances pour que ce soit Nalya. Pourquoi a-t-elle encore l'air d'une enfant à cet âge et après avoir vécu tant de choses ? Je ne le sais pas. Ce sont peut-être ses grands yeux d'un bleu profond en partie cachés par des mèches de cheveux, la forme rebondie de son visage, ses pommettes relevées naturellement, ou tout simplement le sourire discret qu'elle a souvent. En s'approchant d'elle, tu remarqueras sûrement que sa peau est très claire, ce qui contraste avec sa longue chevelure brune pleine de nœuds...
         Malheureusement, ses cheveux ne sont pas la seule chose que Nalya n'entretient pas régulièrement : la tunique à manche longue qu'elle porte très souvent est imprégnée de poussière. Il paraît que cette tunique était blanche… ce qui est difficile à croire, la couleur se rapprochant déjà plus du marron que du beige ! Bien que ce soit la seule tenue que Nalya mette - elle commence d'ailleurs à être usée, tout comme ses simples souliers -, la jeune femme en possède deux autres. Ce sont deux robes du même modèle, raffinées.
         
Voilà des photos de Nalya et de ses différentes tenues, rien que pour toi !

"Les nouveaux membres ne sont pas autorisés à poster de liens externes ou des emails pendant 7 jours. Veuillez contacter l’administrateur du forum pour plus d’informations."
Donc finalement, j'peux pas, tant pis pour toi !

         Et non, ce n'est pas un canon de beauté, même si elle peut être belle à condition qu'elle le veuille ! Peut-être que la description psychique te conviendra mieux ?

         Nalya n'aime pas la violence en grande partie à cause de ce qu'elle a vécu. Elle a donc énormément de mal à en infliger. Serviable et polie, Nalya cherche toujours à aider tout le monde. Cela peut néanmoins lui jouer de mauvais tours car c'est une femme très naïve, très crédule. Elle croit tout le monde et tout ce qu'on lui dit, ou presque, mais n'hésite pas à mentir dans le cas où elle n'est pas d'accord avec les autres afin de ne pas faire de vagues. Elle ne donnera jamais non plus son avis sans que quelqu'un le lui demande. Pour revenir à sa manie de mentir pour être toujours d'accord avec tout le monde, elle ne le fera pas durant son sommeil. En effet, les crises de somnambulismes dont elle est victime très fréquemment lui font dire la vérité et obéir sans limites. Elle ne sait pas qu'elle est somnambule.
         L'environnement dans lequel Nalya a vécu lui a laissé d'autres traces psychologiques. Il y a « la haine du contact » : lorsque quelqu'un la touche ou la frôle, elle perd tout ces moyens, hurle et fond en pleurs. Il y a le sexisme également, ancré en elle : son éducation lui a appris que les femmes font tout et doivent obéir aux hommes. Elle sait donc faire le ménage, faire de la cuisine simple, et assurer toutes les tâches ménagères.
         Nalya paraît comme ça bien gentille… mais comme toutes les personnes qui endurent sans se plaindre, elle engrange pleins de petits détails qui ne lui ont pas plu pendant un certain temps jusqu'à ce que ça explose. Ça ne peut pas ne pas exploser. Et croyez-moi, lorsqu'elle se met en colère, Nalya devient incontrôlable. Une fois que l'orage est passé, elle ne pardonne pas ! Peut-être que c'est possible, mais ça n'est pas encore arrivé… A toi de voir si tu veux essayer de la mettre en colère ou non du coup !

         Tu n'as toujours pas envie d'aller voir la pièce ?
Et si je te dis que Nalya est née le 18 Malaë dans le calendrier Elfique, ce qui fait que son non-anniversaire correspond à ton anniversaire, ça ne te convient toujours pas ? Non ? Bon et bien tant pis pour moi, j'aurais perdu mon temps. Ce n'est qu'une fois de plus !
         Pour te punir, je vais te résumer la pièce, comme ça tu n'auras plus aucun intérêt à aller la voir. Ça ne te punit pas car tu ne voulais pas y aller ? Et bien tant mieux pour toi !

         La pièce débute au moment où Nalya vivait chez son « Maître ». Je t'ai déjà raconté son quotidien précédemment, je ne vais donc pas recommencer à te parler de cette partie de sa vie. Un jour, Pétrus obligea Nalya à quitter la région, et donc son maître. Je ne sais pas comment il a réussi à la convaincre car étant donné qu'elle trouve le comportement de son maître normal, elle l'aime. Vraiment. La séparation entre les deux grands amis Pétrus et Nalya a également dû être très difficile, autant pour l'un que pour l'autre. Nalya le vit encore très mal aujourd'hui alors que ça fait plus de cinq longues années qu'elle ne l'a pas revu. Elle fut donc confiée par la famille de Pétrus à un de leurs amis qui l'accompagna quelques villes plus loin avec sa charrette. Elle rencontra ensuite divers marchands qui s'occupèrent bien d'elle pour certains, qui en abusèrent pour d'autres. Elle fut hébergée par des familles aussi différentes les unes que les autres.
         Elle vivait pour faire plaisir aux autres, sans réel but. Jusqu'à ce qu'elle rencontre un roi des elfes du moins, lors d'un rendez-vous entre le « père de famille » de la communauté qui l'avait accueillie et ce roi lui-même. Elle même ne sait plus comment elle en est arrivée à le suivre, mais elle l'a suivi. Elle était dans un premier temps sa femme de ménage, mais ça n'a pas durée. L'amour les ayant frappé tous les deux, ils sont rapidement devenus plus intimes et ont projeté de se marier… Jusqu'à ce que Nalya perde ses souvenirs. C'est à cette période que deux choses importantes se sont passées : « Son amour » découvrit qu'elle avait une énorme peur de la magie mais qu'elle la pratiquait elle-même en soignant des animaux et qu'il pouvait lui faire avouer tout ce qu'elle pensait en la torturant avec de la magie, étant lui même un Mage de haut niveau. Cette seconde possibilité, il se jura de ne l'utiliser qu'en cas d'extrême nécessité, pensant comprendre le mal que ça lui faisait.
         Il n'arriva cependant pas à s'empêcher d'imposer à Nalya le port d'un bracelet magique. Il portait lui-même le même modèle et avait lié les deux, de telle sorte que le bracelet du roi change de couleur en fonction des émotions de Nalya et que la réciproque soit vraie également. Eux seuls connaissent la signification de chacune des couleurs.
         Plus tard, le roi ne pu s'empêcher de rendre la mémoire à Nalya, voyant parfaitement que ne plus se souvenir de son passé la faisait souffrir. Les anciennes habitudes de la jeune femme comme celle de vouloir essayer de deviner ce que les autres pensaient pour les aider le plus possible ont refait surface et ont pris le dessus sur celles que lui avait enseigné le roi Elfique, celles qui la rendaient « presque normale ». Elle a donc plusieurs fois tenté de fuir afin de ne pas être un fardeau pour lui -c'est ce qu'elle pensait bien que ça n'était pas le cas, au contraire-, ce qui a échoué à chaque fois, la garde royale ayant l'ordre de la surveiller. 
         En parallèle, le roi Elfique sombra petit à petit dans la folie à force d'utiliser la magie. Il finit par rompre le serment qu'il s'était fait avec lui-même et tortura Nalya avec la magie, simplement pour le plaisir de la voir hurler, paniquer, le supplier et perdre connaissance. Les tentatives de fuites de Nalya amplifiaient la colère du Roi Elfique, ce qui ne l'empêchait pas de recommencer, dans le but d’atténuer la colère de celui qu'elle aimait encore en disparaissant. Ses efforts finirent par payer : elle réussit un jour où le roi était en train de régler un conflit entre ses habitants (dans la violence, ce qui était devenu une habitude pour lui depuis qu'il avait sombré dans la folie) à réunir assez de force et de volonté pour s'extraire du palace et rejoindre le port qui n'était qu'à deux pas.
         Sa première idée fut de sauter dans l'eau et de se laisser mourir, mais elle s'est dit qu'on l'aurait retrouvé avant, ce qui était bien vrai. Elle décrocha alors le pendentif en or - que lui avait offert son « père de famille » avant qu'elle parte avec le roi - de son cou et l'agita en l'air. Un marin lui fit signe, elle monta sur le bateau en le lui abandonnant dans la main. Pour être sûr que personne ne lui reprenne le morceau d'or qu'il avait dans la main (il ne craignait pas la jeune femme, et il avait raison), le marin leva l'ancre, exhaussant en même temps le souhait que Nalya n'arrivait pas à formuler, par manque de souffle et à cause de la panique qui la submergeait. Ces deux personnes cohabitèrent plutôt bien sur le bâteau, d'autant que Nalya faisait tout pour ne pas contrarier « Son Hôte », comme elle l'appelait. Ils finirent par accoster sur une plage, qui se trouve entre Hallamon et Nosiel, dans le royaume d'Avengard… mais ça, Nalya ne le sait pas ! Et ce qu'elle ne sait pas non plus, c'est que son bracelet magique n'est plus lié à celui du roi Elfique étant donné qu'il a cassé le sien de colère… il montre donc les émotions de Nalya elle-même ! Heureusement pour elle qu'elle a des manches longues...

         Alors, toujours pas tenté ?
         Bon, et bien tu seras vraiment puni cette fois : tu ne sauras pas ce qui s'est passé avant que Nalya soit chez le maître. Car je le sais, étant donné que je la connais bien, Nalya !
         Tu pourrais peut-être savoir ce qu'il advient d'elle après… à condition qu'elle soit acceptée dans cette nouvelle région nommée Bedragoth inconnue pour elle, et non tuée immédiatement héhé !

P.S : voici une candidature archi, archi, archi classique si vous préférez. Pour ma part, je n'aime pas ça, mais je la mets au cas où. Si tu veux un juste milieu, mélange, je ne vais pas me fatiguer !

Spoiler:

P.P.S : Comment ça, il aurait fallu que je propose cette candidature plus « simple » au début pour vous éviter de tout lire ? Tu me dis que je ne suis pas intelligente ? Ah, bien fait pour toi, je n'ai jamais dit que je l'étais !

Ah oui ! Ah oui, oui, oui !

Comment ça j'ai la flemme de tout relire après ta Maj ? Et bien oui j'ai la flemme...
C'est excellent.

Candidature acceptée.