Présentation Méroveh

Nom : Von Karsten
Prénom : Méroveh
ge : 21 ans
Sexe : Masculin


Métier : enfant de paysan formé à l'intendance

Loisir : Le chant et les arts, la pêche, jouer aux cartes


Statut : Célibataire
Rang social : D'origine pauvre



Qualités : Vif, Organisé, Diligent
Defaults : Solitaire, Pointilleux, Avare


Présentation physique : (5 lignes minimum)

Méroveh est de taille moyenne, environ 1m76, plutôt fin et sec, son corps est marqué par des années de disettes. Malgré la présence de muscles plus que dessinés, on peut même apercevoir les côtes de Méroveh lorsque ce dernier est torse nu. Cette légère maigreur se reflète également sur son visage où ses pommettes et sa mâchoire ressortent lui donnant l'air d'un fantôme. Cependant sa peau hâlé fait ressortir ses yeux d'un noisettes presque ambré éblouissant, tandis que ses cheveux châtain foncés aux reflets bruns presque blancs rasé sur le côté se fond parfaitement avec sa peau. Son dos est marqué par les cicatrices des sévisses corporelles infligés par ses parents lorsqu'il n'était encore qu'un bambin.

Il porte généralement de bottes de cuir usées, ses vêtements priviligent l'utile à agréable, tandis qu'il porte généralement une capeline lui permettant de se protéger de la pluie.


Présentation psychique : (5 lignes minimum)

Traumatisé par les épreuves du passé, Méroveh est un jeune homme plutôt timide, et solitaire. Renfermé sur lui même, il va cependant chercher de la compagnie souffrant vraisemblablement de la solitude. Très vif d'esprit, Méroveh à étudié l'écriture et l'algèbre, mais également l'alchimie et l'Histoire. C'est un jeune homme très perspicace et très curieux, allant toujours à la recherche de nouvelles connaissance. Formé à l'intendance, il est plutôt avare à cause du manque lors de son enfance. Très organisé dans sa vie quotidienne et dans son travail, il est également diligent dans tout ce qu'il accompli, lui donnant une certaine force.

Modelé par les épreuves de la vie, il est plutôt malléable en terme de personnalité, n'ayant pas developer un très ego, il ne possède pas réellement d'envie ni de désirs, si ce n'est d'aider les autres.

Histoire : (15 lignes minimum)

Le goût de cuivre dans la bouche... Cette saveur ferreuse et aigre sur ma langue souvent couplé par ma bile brûlante et acide qui remontait le long de mon œsophage meurtri. Je crois que c'est le premier souvenir de mon enfance. Et puis cette affreuse douleur dans mon ventre, cette douleur lancinante qui me mettait à terre.

J'y repense souvent, surtout quand mes chemises de lin frottent inlassablement les cicatrices boursoufflée de mon dos.. Les coups de fouets répétés de mon père... pourtant tout avait si bien commencé...

J'étais né dans les vignes, pendant les vendanges.. L'été indien, quand l'été meurt lentement, laissant place à l'automne et ses feuilles rouges orangés. J'y reçu le prénom de baptême de Méroveh fils de Childéric, le "fameux au combat" c'est ainsi qu'on peut traduire mon nom en langue commune. Une énième déception pour mon père j'imagine. Ma famille cultivait alors la terre, mon père était ce qu'on appelait alors un Thane, un ancien guerrier devenu aujourd'hui paysan après la fin des grandes guerres royales. Nous étions pauvres, comme beaucoup de Thane et de paysans. Cela ne me gênait guère à l'époque, je ne pensais qu'à m'amuser, l'insouciance de la jeunesse sans doute.

Lorsque j'eû atteint ma huitième année, les choses commencèrent sérieusement à changer, où du moins je pris conscience de l'existence du peuple qui vivait ici bas. L'hiver avait été dur, particulièrement froid, et feu ma grand mère ne passa l'hiver, non pas à cause du blizzard particulièrement mordant cet année là mais d'un énième excès de rage de mon grand-père. Je crois que c'est à ce moment là que ma mère sombra dans la folie... à moi que ça soit mon père qui sombra le premier. La nourriture venait à manquer, et nous n'avions guère qu'un quignon de pain rasi et du grumeau de boue et d'eau pour tenir ses longs mois rigoureux. Personne ne disait rien cependant, pas une remarque ne sortait de nos bouches même Lothar mon frère ainé, qui d'habitude n'avait pas la langue dans sa poche se taisait. Mon père avait par ailleurs commencé à fréquenter, un peu trop, les tavernes, ses mésaventures avec l'alcool se soldèrent par ailleurs par une discorde avec un autre ivrogne et la mort de ce dernier, ce qui value à mon père quelques jours aux fers.

Cette malédiction allait bientôt touché mon frère Lothar, ce dernier s'était fait charpentier, mais il ne dura point, ma mère le retrouva étouffer dans son propre vomi, visiblement à cause d'une trop forte consommation de drogues et d'herbes... Ces poudres et autres plantes allait bientôt me prendre ma mère dû moins c'est ce que je croyais. Je compte même pas le nombre de fois où à peine âgé d'une dizaines d'années je devais l'empêcher de se poignarder dans une énième crises de larmes et de folie. C'est à cette époque aussi que les coups de fouet se firent plus récurent que jamais, les coupes et le flot d'injures étaient également de pair. Je crois que l'ensemble de mes os ont d'ailleurs étaient fracturés à cette époque... mon père préférait rabattre sa frustration sur moi plutôt que d'affronté ses véritables problèmes.

Et moi dans tout ça ? J'étais terrifié, d'abord paralysé de rentrer chez moi, de voir ma mère, mon père... mes frères et sœurs. Ensuite c'est la routine qui a prit le relais, m'occuper de mon petit frère d'abord, ne pas énerver mon père, me sacrifier, ne rien dire, ne pas réfléchir, suivre les directives. C'est à cette époque que je me suis effacé, petit à petit jusqu'à disparaître. J'étais devenu un lévrier, j'étais là où je devais être avant même que mes maîtres n'y pensent, exécutant des ordres aboyés. Je m'en suis sortis sans vivre... pourquoi ? Je n'ai pas encore trouvé la réponse

Alors lorsqu'on me proposa de partir pour devenir clerc, je n'ai pas vraiment hésité, mon père et ma mère furent content de me laisser contre un petit pécule offert par le monastère. La malnutrition et les multiples blessures avaient meurtris mon corps frêle, me donnant à peine une décennie, alors que j'avais déjà 12 automnes à mon actif. Ma condition physique ne me donnait donc pas le loisir d'apprendre les armes. Cela tombait, étant alors un jeune adolescent plutôt solitaire je n'avais pas vraiment envie de me battre, préférant la compagnie des livres et du silence. J'étais doué, très doué même, avec le comble d'avoir un don pour les langues mais également les mathématiques. J'étais alors promis à une destinée d'intendant de domaine, exploitant pour un noblion ce qui était autrefois mes frères, mes voisins, mes parents… du moins c'est ce que je croyais.. mais je me devais d'oublier pour ne pas crever c'était ce que je pensais à l'époque, aujourd'hui je regrette, mais à cette époque cette angoisse terrifiante me poussait à me tourner vers l'alcool, puis la fumette, l'opium, et toutes sortes de poudres et autres drogues que je consommais et qui m'emmenait loin, très loin, vers des contrées de l'imaginaire d'où j'aurais aimé ne jamais revenir. C'était sans compter sur un Dieu et son disciple le plus fanatique.

Ce qui est étonnant, c'est que mon premier souvenir de Dyllanw c'était le goût du sang également, mais celui là avait la saveur la plus douce pour mes papilles, presque apaisante. Il était venu me chercher moi et d'autres au monastère. D'habitude l'Ordre privilégait les garçons et les filles vaillantes, pas les jeunes hommes tel que moi, cependant c'est moi qu'il avait choisit. Il avait besoin d'un clerc, enfin d'un page. Je devais l'aider à consigner ses mémoires, ses idées, sa pensée. Bref, je me devais d'être son ombre, et cela ne me déplaisait pas, on m'oubliait et je pouvais mener ma vie sereinement. Du moins, je le croyais, Dyllanw s'était alors mis en tête de faire de moi l'espion parfait, je ressemblais à tout et à rien me disait-il, en réalité j'avais un faciès des plus agréables mise à part mon aspect squelettiques. Il m'apprit à écouter, voir, sentir, goûter... le sang également celui des animaux avant tout mais également de l'être humain. En cinq ans, j'étais devenu un jeune homme capable de survivre en milieu hostile, de me battre avec agilité, et surtout de passer inaperçu partout où Hati devait me mener, même en ses nouvelles contrées de Panderia.

Statistiques :

Force : 20
Agilité : 50
Constitution : 20
Charisme : 5
Perception : 65
Mental : 50

PS : J'mettrai la photo sur le Discord, j'y arrive pas sur téléphone

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