La Mort de Tork Lokhtar, Régent de la Brigade mirdienne à Ulfberg

Extrait d'une note mysterieuse laissée a l'intention des autorités ulfberthoises.

J'avais déjà commis mains forfaits dans la petite bourgade d'Ulfberg, bien sur je m'attendais a ce que les mirdiens fassent le rapprochement avec mes exactions dans leur cite mais je dois avouer que leur présence d'esprit m'a surprit. Dès qu'ils furent compris qui j'était ils redoublerent d'effort pour me trouver, c'était ma foi des plus amusants et ne manquait pas d'excitation.
J'avais pris l'habitude de fureter auprès des contacts de la Reine en place, c'est ainsi que j'apprit la relation qu'elle entretenait avec vous, Roknor, roi des royaumes ensemblés, et votre délicieux projet destructeur pour libérer Ulfberg du joug mirdien. Il fallu sauter sur l'occasion. Sachez que ce que je dévoile alors n'est pas le sujet d'une récompense que je pourrait demander, mais une façon de faire amende honorable entre nous deux.

Alors venons en au fait. J'avais pu observer toute l'attaque depuis les montagnes, je félicite d'ailleurs la puissance de frappe de vos engins qui est des plus impressionnante, et je fut des plus ravis de voir voler en lambeaux ces charmants mirdiens tout de rouge vêtus. Mais vous aviez laissé filer cette raclure d'orc dans votre hâte !
C'est donc moi qui me suit chargé de lui. Je vous passe les détails de la traque, sachez simplement qu'un orc qui saigne au milieu de la neige reste difficilement à distance de son poursuivant, et que cet idiot fait confiance au premier voleur de charrette venu.
Vous devez sûrement penser que lui inoculer un paralysant afin de l'ecarteler vivant n'est pas une bonne chose, et que mutiler son cadavre avec l'aide d'un ou deux molosse affamés avait pour but de vous faire passer pour responsable... mais ce n'était bien entendu que pure coquetterie ! Il était tellement laid que je devais le décorer, avant de le laisser rejoindre sa famille.

J'espère donc que vous comprendrez que vous n'avez aucun intérêt à me pourchasser, car bien évidemment ce serait inutile et illusoire et qu'apporter aux mirdiens la tete d'un quidam devrait suffire.

Bien à vous, votre gai-luron préfèré.

PS : Mes salutations à ce cher Kegor et merci pour sa belle armure, elle siet à merveille dans ma collection à côté de celle de son oncle .

* La lettre est signée d'un baiser de teinture noire pour lèvres, probablement simulée à l'encre *